Larmes c 1                         ...Du Miroir d'Emeraude..................
                                                                         
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.......aux Larmes du Vent..       

UN SAMARITAIN....


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                     UN SAMARITAIN VINT À PASSER...

           
Nous le connaissons bien. Peut-être sommes-nous  trop habitués à lui lectures après lectures ..
En ce dimanche, il apparaît encore une fois à la croisée de nos divers chemins au milieu de la foule des vacanciers, loin à l'étranger ou dans la solitude ...Prenons la résolution, aujourd'hui, de nous attarder un peu auprès de lui quelle que soit notre situation...
En préparant la messe, j'ai trouvé dans divers commentaires, de bien beaux sentiers à grimper auprès de lui ou à sa suite !...

 Site de "Jésus, aujourd'hui":

https://us3.campaign-archive.com/?e=41e6b6092e&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=5a8cf4da53
Avec le commentaire habituel des Carmes...J'ai relevé cette conclusion:

…/…..Frères et sœurs, la route qui descend de Jérusalem à Jéricho passe devant chez nous, et nous l'empruntons tous les jours.
C'est la route de notre travail, de nos responsabilités, de nos solidarités et de nos fraternités.
Ouvrons les yeux, demandons à Jésus de les garder ouverts, et laissons-nous arrêter, comme lui, par les blessés de la vie.

Sur sa route, il nous a trouvés, en foule, à demi-morts, et il nous aimés jusqu'à l'extrême.

"Il nous aimés et s'est livré pour nous."

 

 

 

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SITE DE: L'EVANGILE AU QUOTIDIEN.

 

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Saint Sévère d'Antioche (v. 465-538)

évêque
     
  ( Pour retrouver son homélie cliquer sur "commentaire" à côté des saints du jour..

Homélie 89 (in Catholicisme, les aspects sociaux du dogme, coll. Unam Sanctam 3; trad. H.de Lubac; Éd. Le Cerf 1947, rev.)

« Il est descendu du ciel » (Credo)

« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. »
 Le Christ (...) n'a pas dit « quelqu'un descendait » mais « un homme descendait », car le passage concerne toute l'humanité.
 Celle-ci, par suite de la faute d'Adam, a quitté le séjour élevé, calme, sans souffrance et merveilleux du paradis, nommé à bon droit Jérusalem — nom qui signifie « la Paix de Dieu » — et est descendu vers Jéricho, pays creux et bas, où la chaleur est étouffante.
 Jéricho, c'est la vie fiévreuse de ce monde, vie qui sépare de Dieu. (...) Une fois donc que l'humanité s'est détournée du bon chemin vers cette vie (...), la troupe des démons sauvages vient l'attaquer à la manière d'une bande de brigands. Ils la dépouillent des vêtements de la perfection, ils ne lui laissent aucune trace de la force d'âme, ni de la pureté, ni de la justice, ni de la prudence, ni de rien de ce qui caractérise l'image divine (Gn 1,26), mais la frappant ainsi par les coups répétés des divers péchés, ils l'abattent et la laissent enfin à demi morte. (...)

 La Loi donnée par Moïse a passé (...), mais elle a manqué de force, elle n'a pas conduit l'humanité à une guérison complète, elle n'a pas relevé celle qui gisait. (...) Car la Loi offrait des sacrifices et des offrandes « qui ne pouvaient pas rendre parfaits, sous le rapport de la conscience, ceux qui pratiquaient ce culte » parce que « le sang des taureaux et des boucs était impuissant à ôter les péchés » (He 10,1.4). (...)

 Enfin un Samaritain vint à passer. Le Christ se donne exprès le nom de Samaritain. Car (...) c'est lui-même qui est venu, accomplissant le dessein de la Loi


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   Dans le Missel des dimanches de cette année, on peut retrouver avant l'éphéméride de la semaine prochaine cette " Parole vivante de Dieu", ce texte de Madeleine DELBRÊL...

 

 «  La parole de Dieu, on ne l’emporte pas au bout du monde dans une mallette : on la porte en soi, on l’emporte sur soi. On ne la met pas dans un coin de soi-même, dans sa mémoire comme sur une étagère d’armoire où on l’aurait rangée. On la laisse aller jusqu’au bout de soi, jusqu’à ce gond où pivote tout nous-mêmes.

On ne peut devenir missionnaire sans avoir fait en soi cet accueil franc, large, cordial à la parole de Dieu, à l’Evangile. Cette parole, sa tendance vivante, elle est de se faire chair, de se faire chair en nous. Et quand nous sommes ainsi habités par elle, nous devenons aptes à être missionnaires.

Mais ne nous méprenons pas. Sachons qu’il est onéreux de recevoir en soi le message intact. C’est pourquoi tant d’entre nous le retouchent, le mutilent, l’atténuent.

On éprouve le besoin de le mettre à la mode du jour comme si Dieu n’était pas à la mode de tous les jours, comme si on retouchait Dieu.

Une fois que nous avons connu la parole de Dieu, nous n’avons pas le droit de ne pas la recevoir ; une fois que nous l’avons reçue, nous n’avons pas le droit de ne pas la laisser s’incarner en nous, nous n’avons pas le droit de la garder pour nous : nous appartenons dès lors à ceux qui l’attendent. »

                                                     Madeleine  DELBRÊL,
                                                    Nous autres, gens des rues,
                                                       Ed. du Seuil. 1995
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                      à compléter par le lien vers homélie de Père P. Plet:

Date de dernière mise à jour : 14/08/2022